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    Pour un synesthète, ceci est un son. Les sens sont mis en relation les uns avec les autres, il n'y a pas les cloisonnements habituels.

    L'expérience de la musique peut-être une expérience visuelle.

     



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    Le surdoué aurait davantage de connexions neuronales.

    Dit ainsi ça peut sembler avantageux.

    Cependant ce cerveau suractif a besoin d'être constamment alimenté.

    De ce fait, internet est un trésor pour un surdoué.

    Il lui faut sans arrêt veiller à nourrir cet esprit boulimique qui ne s'arrête jamais de réclamer de la pitance

    intellectuelle.

    Ainsi le surdoué ne cesse jamais de "scanner".

    Il est perpétuellement contraint d'acquérir de nouveaux savoirs

    qui occuperont sa cervelle car sans cela la déprime est assurée.

    Il surfe tout. Explore tout, se plait à tout.

    IL cherche sans cesse sans savoir quoi.

    Il est insatiable, il faut absolument alimenter ce moteur survolté.

    Et l'effet pervers de l'affaire, c'est que le surdoué s'ennuie souvent.

    Procrastine, s'agite, fouille, creuse mille sujets.

    Du lever au coucher il explore les connaissances

    les arts, les livres, les sites.

    Pas étonnant que régulièrement il s'effondre de fatigue,

    et rentre dans une période de profond abattement.

     

    Ces alternances de productivité et de marasme lui valent souvent le diagnostique de bipolarité.

    Et les traitements qui vont avec !

     

    Comme l'a écrit Paul Valéry: " Rien à faire, tout m'intéresse".

     

    Les contenus de conscience ne sont pas cloisonnés.

    Tout est relié. Cela pose de grands problèmes de communication

    au surdoué dans ses relations avec autrui.

    Tout est relié à tout, les thèmes pensés se connectent

    ce qui produit des difficultés pour segmenter les connaissances.

    C'est ce qui explique le fait que dans les écoles pour surdoués, un simple cours de géographie peut dériver librement vers des questions métaphysiques ou une leçon de Japonais par exemple.